Le 8 mars est partout dans le monde l’occasion de faire le bilan des progrès accomplis en vue de promouvoir l’égalité entre les femmes et les hommes.

Malgré les réformes et d’évidents progrès, les femmes restent encore minoritaires parmi nos élus  contrairement à de nombreux pays occidentaux.

La loi sur la parité a permis de faire élire beaucoup plus de femmes, mais seulement là où le scrutin par liste était suffisamment contraignant (les élections régionales, européennes, municipales) :

– Ville : 35,8 % de conseillères municipales, 14,2 % de femmes maires ;

– Région : 48,3 %, de conseillères régionales ;

– Département : 12,9 % de conseillères générales ;

– Assemblée nationale 18,5 %  de députées (ce qui place la France au 62e rang mondial pour la présence des femmes au Parlement) ;

– Sénat 21,8 % de Sénatrices ;

Pourtant depuis 2000 les formations politiques qui ne respectent pas la parité aux législatives se voient amputées de leur dotation publique.

Entre 2002 et 2007, le PS s’est vu amputer 1,4 million d’euros et l’UMP 4 millions.

En conclusion, si la loi ne contraint pas à la parité et  si on laisse faire les choses, on n’aboutit pas.

Exemples : les nominations gouvernementales  9,9 % de préfètes, 11 % d’ambassadrices.