
L’Ecologie c’est mettre le système financier d’abord à votre service.
La crise mondiale que nous vivons, avec son cortège de catastrophes, n’est pas que financière. Elle est d’abord écologique et sociale : alimentaire et sanitaire, énergétique et climatique…Mais c’est bien la domination sans partage de la finance qui, ces trente dernières années, en est la cause principale.
En 2008, l’État a volé gratuitement au secours d’un système bancaire en faillite, au lieu d’en reprendre le contrôle, ce qui était alors possible pour une bouchée de pain. Résultat : la banque requinquée est aussitôt retournée à ses mauvaises habitudes au lieu de se mobiliser au concours de la reconversion écologique et sociale de notre économie.
Il ne peut plus être question de faire ainsi. Tout secours public aux banques privées devra dorénavant prendre la forme d’une entrée de l’État au capital, avec droit de vote au conseil d’administration.
Il est impératif de revenir à la distinction entre banques d’affaires et banques de dépôt. La monnaie est un bien commun, les dépôts appartiennent au public, il ne saurait être question de jouer avec. Le risque fait partie du métier bancaire, mais le risque extrême doit être géré par des banques d’affaires « assez petites pour faire faillite » sans provoquer de secousse systémique.