Le projet de réaménagement de la Pointe de Trivaux a fait l’objet d’une large concertation. Les forestois sont très préoccupés par le devenir du quartier qui va être remodelé et densifié et se sont largement exprimés. Nous arrivons désormais au choix de celui des trois projets qui emporte la plus large adhésion.

Le 31 janvier le conseil municipal prendra connaissance du bilan de la concertation et déterminera les améliorations à apporter au projet sélectionné : densité des constructions, nature des équipements publics, espaces verts… Nous souhaitons que ce conseil se tienne à Meudon la Forêt.

Une réunion publique est prévue le 14 février puis l’atelier d’urbanistes sélectionné amendera son projet qui sera soumis à une nouvelle concertation à l’automne.

Le projet de l’Atelier Devillers semble vraiment être le plus cohérent et celui qui s’intègre le mieux au quartier existant y compris en prolongeant l’existence des bassins caractéristiques de Meudon la Forêt. Il respecte le plus l’esprit de village en favorisant les logements et les espaces verts. Ce projet apporte un soin qui a été apprécié à la proximité avec les équipements publics, les transports collectifs, et les commerces. Il prévoit un complexe sportif avec patinoire et piscine à vocation ludique.

Nous estimons qu’il est nécessaire d’y apporter des modifications pour prendre en compte les préoccupations des forestois. Ainsi concernant les hauteurs d’immeubles R+5 trop hauts ainsi que le souhait de disposer d’un jardin public. Par ailleurs, l’immeuble d’activités et bureaux imposant sur le triangle en face de Forest Hill nous semble mal venu et en tout état de cause disproportionné alors que les m2 de bureaux sont déjà trop importants. Il est possible, par contre, de prévoir des constructions destinées à des bureaux et activités, en en diminuant  la quantité, autour de la station service BP maintenue.

Nous continuerons à être attentifs aux préoccupations des forestois comme de l’ensemble des meudonnais et à relayer leurs attentes. Ceci est d’autant plus nécessaire face à la crise qui affecte tout particulièrement les classes moyennes et populaires qui sont hélas montrées du doigt par ceux pour qui la solidarité est de l’assistanat. Ceux là préfèrent néanmoins leur faire porter « l’effort national » plutôt qu’a ceux qui profitent de la « faillite » qu’ils ont organisée.

Nous vous  souhaitons une bonne année, riche de projets pour chacun comme pour la ville et aussi, nous l’espérons, dechangement dans cette période électorale.

Loïc LE NAOUR, Solange MARLE, Françoise ROURE et Marie-Pierre ZUBER